Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LE BLOG DE KATE NANA EN PICARDIE !

je vous souhaite la bienvenue et une bonne lecture merci pour la visite !

Luc Henri Lorson, etS/c de Mr Jean Marc Banquet D'Orx, Descendant de son altesse impériale, Charles Louis Napoléon Bonaparte, Empereur des Français.

Publié le 8 Juin 2018 par Ciémentine Legrand in QUOTIDIEN, HISTOIRE, ACTU, PICARDIE

Le Sabre et la Rose.

Maison Impériale du Septentrion,
Luc Henri Lorson,
S/c de Mr Jean Marc Banquet D'Orx,
Descendant de son altesse impériale,
Charles Louis Napoléon Bonaparte,
Empereur des Français.

 

Monsieur le Président de la République,

 

Je m'excuse de n'avoir point donner de mes nouvelles plus tôt.
Je sais que vous avez pris goût à notre correspondance et j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.
Durant ce temps d'absence, je pus prendre un peu de recul et enfin, saisir mieux l'impact du renouveau politique, dont vous êtes l'agréable initiateur.

Permettez moi néanmoins une question candide.
À la lumière des excellents résultats de vos entretiens avec Monsieur Trump.
J'ose espérer, Monsieur le Président, que vous avez voyagé en low-cost ?
Je plaisante, évidemment ! Je m'entraînais juste à avoir une logique ultra-libérale à votre exemple.

Tout comme votre gouvernement, je compte également, oublier mon appartenance à une communauté nationale, pour suivre les directives d'un groupuscule administratif étranger, nommé Europe.
Gentiment vérolé par les lobbies financiers.

En même temps,
J'oublierai comme vos députés,
Qu'un animal peut souffrir, qu'une culture peut empoisonnée, qu'un médicament peut être source de douleurs.
Pourquoi s'encombrer d'une âme, lorsque le Mâl rapporte tant ?!!?

Àh ! Comme nous serions mieux transportés sur ces voies ferrées, payées centimes après centimes par notre peuple.
Offertes gracieusement à ces généreux mécènes de l'oligarchie banquière.
J'attends avec fébrilité, comme un enfant la veille de Noël, la privatisation d'ADP.
Merci pour toutes ses joies que vous leurs offrez. 
Totalement désintéressées, Bella ciao !

J'oubliais, pardonnez moi,
De remercier ces énarques, qui débarrassèrent notre nation d'Alstom.
Aidés gracieusement en cela, par notre plus proche "allié" européen, l'Allemagne.
Après tout, autant que ce soit l'Amérique de Trump qui contrôle les catapultes du Charles de Gaulle et les turbines de refroidissement de nos centrales nucléaires.
À quoi servirait d'être suzerain en son pays ? Si vassal vous assure de meilleurs revenus.

Une question me tracasse pourtant, une ombre dans ce tableau idyllique,
Dix pour cent d'humanité, pardon !
De logements réservés, en faveur des handicapés, n'est ce point trop pour des citoyens dont le coût pour la société, semble supérieur aux bénéfices qu'elle en tire ?
Vous comprendrez que pour le virginal libéral pré-pubère que je suis, il y a là, matière à questionnement !

Pardonnez mes doutes,
Peut-être, ne suis je pas encore suffisamment,
Managé !
Instruit !
Formé intellectuellement au nouveau monde !
Nos médias manquent sûrement à leurs devoirs pédagogiques.
Heureusement, votre ministre de la culture veille sur nos esprits.

En celà, votre gouvernement fait preuve de vigilance et de soutien quasi paternel à l'égard de notre pauvre peuple.
Oui, nous avons bien de la chance que des énarques s'intéressent à nos pauvres existences, avec le désintéressement d'une mère Thérésa filloniste.

Après ces longues neuf strophes, permettez-moi de m'échapper à la Mamoudou Gassamé,
notre Black Panther hexagonale, faisant preuve d'humanité et d'abnégation pour un enfant.
Honneurs mérités.
Si le respect d'une vie dépasse l'argent et les textes, extrapolons la logique libérale qui vous tient tant à cœur, 
Faisons de l'or, respectons notre peuple et sa vie.

Nous voici au terme de ce texte, vous êtes vous, au G7 sur les terres d'Acadie, 
Où nombre des miens reposent au fond du St Laurent, tombés pour préserver cette France des Amériques.
Une étendue d'eau seule, désormais, préserve encore notre nom.

La douzième strophe, pour vous saluer en souhaitant l'aube d'une nouvelle espérance, comme Décembre en appel à Janvier.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de mes très sincères salutations distinguées.

Luc Henri Lorson.

 

Commenter cet article